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Ce que le Lean management est ou n’est pas !

Publié le lundi 14 janvier 2019

Même si cela fait environ 60 ans que les réflexions touchant le Lean sont présentes, il y a encore pas mal de confusion sur ce qu’est ou ce que n’est pas le Lean management. Voici quelques affirmations à éviter :

• • Le Lean est seulement une simple boite à outils. Bien sûr que non ! Il s’agit surtout de savoir quels outils sont appropriés et comment les utiliser en fonction des particularités de chaque organisation.

• • Le Lean et la technologie sont incompatibles. Si le Lean est un ami de la simplification, la technologie reste un élément essentiel de l’innovation attendue des clients et collaborateurs.

• • Le Lean est surtout adapté pour les manufactures. Encore non ! ARIAQ depuis longtemps propose des approches Lean aussi pour l’administration et les services. Cependant ces approches doivent être adaptées.

• • Le Lean n’est qu’une chasse aux gaspillages. Non, car le Lean, c’est d’abord une affaire de valeurs soutenues concrètement par la recherche de l’efficience en premier lieu sur les processus.

• • Le Lean c’est de la réduction des coûts. Non, car le Lean, c’est d’abord une recherche de conduite des activités de manière plus efficace. Tant mieux si cela peut (en plus) réduire les coûts.

• • Le Lean c’est pour les « opérateurs ». Pour qu’un projet Lean soit véritablement un succès, c’est toute l’organisation qui doit penser Lean.

• • Le Lean c’est faire plus avec moins. En considérant les points ci-dessus on se rend compte que le Lean c’est surtout penser à faire mieux avec les ressources à disposition.

• • Le Lean c’est zéro stock. Même dans la logique du Lean la présence de stock est obligatoire. La question n’est pas de savoir s’il faut ou ne faut pas du stock mais d’avoir les pièces, les fournitures, le matériel au bon endroit au bon moment afin de rendre les flux plus efficaces, dans l’esprit du juste à temps.

La tentation de décrire le Lean par une action réductrice peu attrayante est plus un signe de résistance qu’une réflexion éclairante.

 

Le temps pire ennemi de la qualité ?

Publié le mercredi 19 décembre 2018

• Marketing & Marché : Durée des études, prise en compte des nouveaux défis comme les questions environnementales.

• R&D : Jamais les développeurs n’auront assez de temps pour satisfaire les besoins explicites et implicites.

• Achat : Une fois la liste des fournisseurs établie, le temps manque pour assurer l’homologation de leur produit ou service et le suivi, et au cas d’insatisfaction, en trouver de meilleurs.

• Fabrication : Les cadences élevées s’imposent afin de satisfaire le plan directeur de production et souvent le temps manque pour la recherche d’amélioration et la gestion des NC.

• Qualité : Par manque de temps, les contrôles (d’entrée) sont réduits, et les stratégies d’échantillonnage qui en découlent sont parfois risquées.

• SAV : Les informations du SAV ne sont pas toujours utilisées à des fins d’amélioration, et communiqués aux entités R&D et production.

• Recyclage : Quelle faute de ne pas penser par manque de temps à l’impact de son produit une fois recyclé !

Amélioration et dispositifs médicaux ? En accélération !

Publié le vendredi 16 novembre 2018

Pour progresser les organisations soutiennent bien souvent deux préoccupations : une exécution sans faille et une volonté d’amélioration continue. Le domaine touchant la conception, la fabrication, et la commercialisation de dispositifs médicaux ne fait pas exception, bien au contraire. Selon Swissmedic environ 500’000 dispositifs médicaux différents sont à ce jour commercialisés en Suisse. En toute qualité ?

Toujours selon notre organisme de contrôle suisse, en 2017 le nombre de déclarations d’incidents touchant les dispositifs médicaux fut de 1850. Cela représente une augmentation de 22% sur 2 ans.

Face à cette tendance, nul doute que le principe même de l’amélioration continue va être renforcé en interne dans les organisations et chez toutes les parties prenantes. Sans surprise les organismes accrédités (Notified Bodies) et Swissmedic renforceront certainement leurs contrôles à court terme afin de voir tourner encore plus vite les roues de Deming des fabricants.

Les clients – les faits !

Publié le mercredi 10 octobre 2018

L’orientation client est la préoccupation numéro un de toute organisation. Pourquoi ?

Voici quelques rappels :

• Une bonne expérience client est racontée à huit autres personnes
• Une mauvaise expérience client est racontée à 22 autres personnes
• Pour compenser une mauvaise expérience client il faudra 10 bonnes expériences
• Le 70% de la décision d’achat provient de la manière dont le client se sent traité
• Une organisation classique réalise le 65% de son business avec des clients existants
• Le 70% des clients qui vont chez un concurrent le font à cause d’un mauvais service
• Le 90% des clients insatisfaits ne reviendront plus dans l’organisation qui les ont déçu

Ces quelques repères nous rappellent l’importance de l’engagement à la qualité des produits, et aux services qui en découlent, pour toutes les organisations qui visent leur pérennité. Ou plus.

La Réalité Augmentée (RA) : aussi pour la Qualité ?

Publié le lundi 16 juillet 2018

La réalité augmentée permet de présenter en superposition des objets virtuels dans une séquence d’images réelles. Si à première vue il n’est pas simple de s’imaginer comment la réalité augmentée peut faire avancer la problématique de la production et de la qualité, dans les faits, l’adoption rapide de cette technologie laisse présager un développement rapide et continu.

Pour l’instant une grande partie des applications offertes le sont au travers de lunettes ou de casques transmettant les informations et les images nécessaires à la réalisation d’une activité. Si par exemple pour assembler un produit un certain nombre d’instructions doivent être suivies, la RA pourra superposer les images de montage, grâce à des lunettes, libérant ainsi les mains pour l’exécution précise des instructions plutôt que pour la gestion de la documentation. Les premiers tests lancés par une entreprise canadienne (ScopeAR) ont démontré que les opérateurs utilisant ce procédé étaient 30% plus rapides et 3 fois plus précis.

La RA peut aussi être utilisée dans le cadre de la détection d’erreurs. Certaines nouvelles lunettes peuvent scanner la production afin de détecter les erreurs. Grâce à ces lunettes intelligentes, une image d’un objet tel qu’il devrait être est superposée avec l’objet réel. Les erreurs sont ainsi plus facilement détectables dans un environnement où souvent la répétition des gestes dégrade l’attention que l’on porte au contrôle.

Nul doute que la RA fera partie intégrante des « outils » à disposition pour un contrôle qui deviendra de plus en plus dynamique.

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